A l’image de l’hiver, les menstruations correspondent à une période de repli. Il est question de se purifier avant un nouveau départ. L’automne nous a permis de souligner ce qui était important et maintenant on élimine ce qui nous encombre, on fait de la place.
Le taux d’hormones feminines est au plus bas, le corps se focalise sur l’elimination de la muqueuse utérine. Cetts phase doit venir naturellement et surtout sans douleur. Sinon il s’agit de la manifestation d’un déréglement.
Deux neurotransmetteurs sont présent pendant cette phase: Le Gaba qui freine l’activité cérébrale et l’ocytocine hormone du lien social (elle a aussi un impact sur la gestion du stress en régulant la pression sanguine et le taux de cortisol). Ainsi loin de l’activité intense des hormones féminines tout nous pousse a nous poser dans notre feminin profond. C’est un temps pour s’occuper de nous.
Dans l auyrveda l’energie du mouvement, qui correspond au dosha Vata est celui qui prés domine pendant cette période. Puisqu’il se charge de l’élimination, il va pousser le sang vers l’extérieur. Tout blocage de ce dosha entrainera des symptômes pendant nos menstruations. Le syndrome pres-menstruel est un signe avant-coureur d’un déséquilibre du dosha vata. Ce qui nous laisse juste le temps de changer de cap pour avoir une phase menstruelle plus légère. Pour équilibrer ce dosha, il est indispensable de se poser, prendre le temps, ralentir. Mais attention à ne pas dormir pendant la journée, ce qui aggrave vata et perturbe votre rythme de sommeil. Il faut aussi s’ancrer, se reconnecter au monde, en allant par exemple marcher dans la nature ou jardiner. Vata ayant besoin de régularité, on essaye de garder un rythme, d’être routinier. Cela aidera aussi à préserver une stabilité émotionnelle.
Prendre soin de soi
Il est important d’accompagner les menstruations afin de la rendre plus légère. Idéalement, il faut ralentir un maximum notre rythme de vie. Afin de laisser un maximum d’énergie au processus d’élimination. S’il faut aller travailler et continuer à gérer le quotidien, nous pouvons toujours lever le pied : Ne pas s’imposer des réunions sociales pesantes et préférées une soirée coocooning. Cela permettra d’économiser l’énergie pour que le corps puisse puiser dedans pour se régénérer et faire le grand nettoyage.
Si le besoin de se ralentir n’est pas respecté, cette période sera accompagnée de fatigue, et d’un sentiment de fragilité. Il est important de rester en mouvement, une activité douce qui permettra une meilleure oxygénation des muscles et diminuera les douleurs. Mais on garde à l’esprit qu’on doit économiser notre énergie et on optera pour quelques que chose de tout léger comme un peu de marche dans la nature.
Faciliter la digestion
La digestion consomme 30% de notre énergie vitale. À une période où le corps en a grand besoin pour éliminer l’endomètre, on va donc éviter de gaspiller notre quota avec des plats difficiles à digérer. Malheureusement c’est le moment où on est le plus susceptible d’avoir des fringales et donc de grignoter.
Mais surtout, n’oublie pas que pour beaucoup d’entre nous, notre système digestif est perturbé pendant cette période. Flatulences, ballonements, diarrhée ou constipation, voir les deux alterner ; peuvent rendre les règles particulièrement pénibles.
Si c’est le moment de s occuper de nous, en fesant du coocooning sous une couverture bien chaude et toute douce ; on aura plus envie de nous tourner vers des plats réconfortant de notre enfance. Mais rien ne nous empeche d’équilibrer notre assiette pour quelle contiennent juste ce qu il faut pour le fonctionnement de notre corps.
En outres les douleurs lors des menstruations sont souvent synonymes d’inflammation, il peut être intéressant d’avoir une alimentation en fonction. Donc on évite les produits laitiers, le gluten, les viandes rouges, les produits raffinés et les plats industriels. Et on augmente la part de fruits et de légumes. De préférence crue ou cuit à la vapeur.
Écouter son corps et se reconnecter à son cycle féminin est un chemin magnifique vers notre feminin sacré ( article ici). Il permet de mieux connaitre notre corps, nos besoins, mais aussi le ballet de nos émotions. Tout en nous accompagnant sur la découverte de nos ressources intérieures. Sur un plan plus vaste, ça nous permet aussi de renforcer notre connexion à la nature et au cycle du vivant. Il s’agit ici du premier article sur les différentes phases du cycle.
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